Watson prouve qu'ils ont tort
Le tout premier Grand Prix de Detroit en 1982 a été pour le moins chaotique mais non-moins mémorable, alors que la Formule 1 jouissait de sa lucrative deuxième épreuve aux États-Unis (cela semble très actuel, n’est-ce pas ?), en remplacement de Watkins Glen et en complément de Long Beach), loin à l’est du pays.
John Watson sur sa McLaren surgissait des profondeurs du classement et de la 17e place sur la grille pour s’imposer, prouvant à tous ceux qui prétendaient qu’il était impossible de dépasser sur ce circuit qu’ils avaient tort, dans une course en deux manches parsemée d’incidents et de… dépassements !
Photos : John Watson, McLaren MP4/1B-Ford, en route pour la victoire au Grand Prix des États-Unis Est, à Detroit. L’ Américain Eddie Cheever termine deuxième, le meilleur résultat de sa carrière en F1, sur sa Ligier-Matra, alors que Didier Pironi (Ferrari), complète le podium.
John Watson se souvient : “Mes collègues sont arrivés au Grand Prix de Detroit 1982 en disant, ‘il est impossible d’y dépasser. Où allons-nous pouvoir dépasser ? Tout le monde était un peu circonspect à ce sujet. Moi, je suis arrivé à Detroit cette année-là dans un autre état d’esprit, parce que j’aime les voitures et que j’ai grandi entouré de voitures, et que nous arrivions à Motor City. Peut-être que ça ne signifiait pas grand chose pour les autres compétiteurs, mais moi j’étais persuadé que tout irait bien.”
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