Faire partie du deal

Les performances du Suédois Gunnar Nilsson en F3 et en Formule Atlantic, lui valent un test en Formule 1, avec Williams à Goodwood, fin 1975. Au volant de la Williams FW03, il impressionne, et se voit offrir un contrat pour 1976, mais préfère choisir le volant d’usine March en F2, qui ne demande pas l’apport d’un budget.

Par chance pour Nilsson, après un Grand Prix avec Lotus, son compatriote Ronnie Peterson, lassé du manque de compétitivité de la Lotus 76, décide de négocier son passage chez March F1. Pour réussir ce deal, March offre Nilsson à Lotus, où il rejoint Bob Evans, un autre nouveau-venu dans le team, pour développer la nouvelle Lotus 77.

La Lotus 77 est prometteuse, le team entame une grosse restructuration et Mario Andretti ne tarde pas à remplacer Evans. Après un première course difficile en Afrique-du-Sud, Nilsson progresse rapidement. Sa première saison en F1 le voit terminer sur le podium en Espagne, ce n’est que sa troisième course, puis il accroche une nouvelle troisième place en Autriche. S’en suivent une cinquième place en Allemagne et une sixième au Japon, mais le reste de la saison est marqué par une succession d’accidents. Le métier rentre.

Photo ci-dessous : Le Suédois Gunnar Nilsson, ici devant son coéquipier Mario Andretti, en route vers une belle troisième place dans sa Lotus 77-Cosworth, au Grand Prix d’Espagne 1976 à Jarama.