Un point, c'est tout

De 1985 à 1988, le pilote français Olivier Grouillard court en Formule 3000, où il s’impose par deux fois. En 1989 (photo ci-dessus), il est engagé par Ligier en F1 aux côtés de René Arnoux, se qualifie 22e pour sa première course au Brésil et termine 9e.

Il démarre 17e sur la grille devant son public au Grand Prix de France, fait une belle course et réussit à remonter jusqu’à la 6e place, marquant par la même occasion le seul point de sa carrière en Formule 1.

Grouillard rejoint l’écurie Osella pour les saisons 1990 et 1991 quand celle-ci est rebaptisée Fondmetal. Le petit team italien a pourtant de gros soucis financiers et le Français doit se pré-qualifier pour les Grand Prix.

Malgré cet obstacle, il se qualifie brillamment en 8e position à Phoenix en 1990 devant Mansell et Nannini, ce qui en étonne plus d’un dans le paddock. En course, il s’accroche malheureusement avec le Suisse Gregor Foitek et est contraint à l’abandon. Cette performance reste sans suite, ses deux années dans la petite structure Fondmetal s’avérant être vraiment compliquées.

Sa dernière saison en Formule 1 est 1992, quand Ken Tyrrell lui confie sa Tyrrell 020b-Ilmor aux côtés de l’Italien Andréa de Cesaris. Il se qualifie régulièrement en milieu de grille, mais est accablé d’ennuis mécaniques et est impliqué dans pas mal d’accrochages. Il ne marque pas de points.

Pour 1993 les écuries de Formule 1 lui tournent le dos et il ne trouve pas de baquet. Il se tourne alors vers la série CART PPG, termine la saison en 28e position en ayant marqué 4 points, mais ne parvient pas à se qualifier pour les 500 Miles d’Indianapolis. Ne réussissant pas à percer aux USA, Grouillard retourne alors en Europe et continue sa carrière en sports-prototypes et en tourisme avec plus de réussite.