Andretti et moi

En 1983, l’espoir français Philippe Alliot progressait vers la Formule 2, mais surtout faisait la une cette année-là en terminant troisième des 24 Heures du Mans, en compagnie de Mario et Michael Andretti, sur une Kremer Porsche 956 (photo ci-dessus, Mario au volant).

Philippe Alliot se souvient avec délice : “Ça a été un moment unique dans ma carrière. Alors jeune pilote, courir au Mans et qui plus est faire un podium avec Mario Andretti et Michael son fils, c’était quelque chose d’inimaginable pour moi.” Il ajoute : “L’insouciance de la jeunesse ne m’avait pas permis, à ce moment-là, de me rendre compte que je vivais quelque chose d’unique.”

“Je me souviens, je vois encore Mario en train de m’observer pour voir dans quel état de stress je pouvais être. Il a été vite rassuré car on a fait une belle course. Je me souviens aussi que Michael n’était pas très rapide… J’ai revu Mario Andretti plusieurs fois aux États-Unis et notamment à Indianapolis. Il avait son côté américain mais aussi Italien qui faisait de lui un homme très convivial et très sympa.”