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Puissance et peu de grip

16. Jan 2022 
par Ziv Knoll
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Les concepts des Ferrari du début de l’ère turbo s’articulaient essentiellement autour du moteur, puis vint Harvey Postlethwaite en 1982, qui dessina un chassis nommé 126C2 puis C3, enfin capable de maîtriser 1000 chevaux.

Et ce fut un succès. Patrick Tambay et René Arnoux (photo ci-dessus, en bataille pour le commandement à Silverstone), s’octroyaient neuf des quatorze places sur la première ligne de départ (dont quatre poles) dans la seconde moitié de la saison, et ce au centre de la bataille pour le titre qui opposait la Brabham de Nelson Piquet à la Renault d’Alain Prost.

Patrick Tambay se souvient : “La C3 était une très bonne voiture, et le moteur était excellent. J’avais une très bonne relation de travail avec Mauro Forghieri. Il avait un sixième sens pour les réglages piste. Avec très peu d’explications de ma part, il comprenait immédiatement ce qui se passait et réagissait parfaitement.”

Tambay continue : “Harvey Postlethwaite était le designer et s’occupait du développement. Je ne sais pas exactement quel était l’apport de chacun au concept de la voiture, mais il y avait une bonne synergie entre ces deux brillants ingénieurs.”

“La C3 était un ensemble (‘package’) efficace. Le moteur fonctionnait très bien en mode qualifs, et les pneus étaient très bien adaptés à ces tours ‘banzai’, où on donnait tout. J’ai vraiment aimé piloter cette monoplace au fond plat, qui avait si peu de grip et donc beaucoup de survirage (drift). D’ailleurs, j’étais en lutte pour le titre jusqu’à mi-saison, puis j’ai eu deux soucis consécutifs de fiabilité.”

René Arnoux et Patrick Tambay (photo ci-dessous) finissaient troisième et quatrième au championnat pilotes, ce qui permettait à la Scuderia Ferrari de remporter le championnat 1983 des constructeurs.

Source: DR

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