Le grand frère d'Alain
“J’étais présent début 1980, lors du premier test d’Alain Prost avec McLaren, nous raconte John Watson – et l’on pouvait déjà affirmer, à sa manière de changer les vitesses, d’utiliser l’embrayage – qu’il se sentait bien dans la voiture. Il était fait pour ce boulot de pilote.”
Photo ci-dessus : Alain Prost et John Watson, toujours complices en 1981 quand le Français débutait chez Renault.
Watson continue : “Ma première impression de lui fut : petite taille, nez et dents de travers. Il était confiant, il croyait en lui, mais il n’était pas arrogant – il avait simplement pris l’habitude de gagner.”
“Au niveau professionnel et personnel, je n’avais aucun problème avec Alain. En 1980, il devait mûrir évidemment, mais ne s’embarquait pas dans le jeu de la politique. Je ne peux pas en dire autant de Ron Dennis et de John Barnard…”
“Cette saison-là, je me suis un peu senti comme le grand frère d’Alain. À Kyalami, il était sorti violemment dans les Esses et avait été secoué. C’est moi qui l’ai amené à l’hôpital. On s’entendait bien.”
Photo ci-dessous : Alain Prost fit grosse impression, quand pour ses débuts en F1, il accrochait le point de la 6e place, au Grand Prix d’Argentine 1980.
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