Vitesse et frustration
Pour sa quatrième saison au sein de la Scuderia Ferrari, le pilote français Jean Alesi espère enfin disposer d’une monoplace compétitive, qui lui permettrait de se battre pour des podiums et des victoires.
Photo ci-dessus : Jean Alesi au volant de sa Ferrari 412T1, pilotant toujours à limite, pendant le Grand Prix de Monaco 1994, où il termine bon cinquième.
En 1994, sa nouvelle Ferrari 412T1 est bien plus compétitive que la précédente, mais souffre d’une mauvaise fiabilité, et c’est son coéquipier Gerhard Berger qui s’impose graduellement comme leader de l’écurie.
Après avoir terminé bon troisième au Brésil, manche d’ouverture du championnat 1994, Alesi se blesse au dos dans un accident survenu en testant la voiture sur le circuit du Mugello en Italie, et est remplacé pour deux courses par le pilote de réserve, Nicola Larini.
Alesi, qui ne baisse pas les bras, revient avec une cinquième place à Monaco suivie d’une excellente troisième position au Canada. La suite de sa saison sera ponctuée par une série d’abandons, mais à Monza, le Français décroche sa première pole position et mène la course jusqu’au premier pit stop quand sa boîte de vitesse rend l’âme dans l’allée des stands. On raconte que Jean, furieux et déçu, rejoignait alors sans tarder Avignon par la route, à des vitesses bien supérieures à 200 km/h !

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