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Des étincelles garanties

23. Oct 2023 
par Ziv Knoll
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Après mûre réflection, Nelson Piquet décide fin 1985, de quitter sa chère équipe Brabham, avec laquelle il a passé sept saisons et obtenu deux titres de champion du monde (1981 et 1983. Le Brésilien est certain que la Williams-Honda est le package à avoir, et convaincu par un salaire record de 3.3m$, en grande partie payé par Honda, il rejoint chez Williams Nigel Mansell qu’il ne craint pas vraiment.

Photo ci-dessus : La saison démarre bien pour Nelson Piquet au volant de sa Williams FW11-Honda, car il domine le Grand Prix du Brésil 1986 à Jacarépagua, un circuit situé à Rio de Janeiro, qui ne va pas tarder à prendre son nom.

Piquet a sous-estimé Mansell, car l’Anglais sort très confiant de la saison 1985, après avoir gagné deux des trois dernières courses de la saison. Les deux hommes ont des caractères bien trempés et des tempéraments à haut voltage, résultat : deux top pilotes dans la même équipe, ça provoque inévitablement des étincelles.

Bien qu’ils disposent clairement de la meilleure voiture du plateau, leur rivalité fait qu’ils se chipent des points mutuellement, ce qui permet à Alain Prost (McLaren-TAG) de remporter un des championnats les plus disputés de l’histoire de la Formule 1.

Photo ci-dessous : Les deux Williams-Honda FW11B (Piquet deuxième sur la grille derrière Senna), au Grand Prix du Mexique 1986, remporté par Gerhard Berger (Benetton-BMW).

Source: DR

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