Étalon

La saison 1974 voyait la Scuderia Ferrari retrouver des couleurs après une saison 1973 désastreuse. Clay Regazzoni était rejoint par le jeune (25) autrichien Niki Lauda qui immédiatement se retrouvait aux avant-postes.

Lauda devint l’étalon du peleton en terme de vitesse pure, s’octroyant six pole positions successives, mais seulement deux victoires. Il terminait quatrième du championnat pilotes et faisait montre d’une immense détermination à améliorer sa monture en la testant sans relâche sur le circuit de Fiorano.

Photo ci-dessus et ci-dessous : Niki Lauda, Ferrari 312B3, en route pour la pole position au Grand Prix de Monaco 1974 (abandon).

La Ferrari 312B3-74, dessinée par Mauro Forghieri, était une monoplace très compétitive, comme le prouvent ses 10 pole positions. Malheureusement, elle n’était pas assez fiable. Cette monoplace ne s’imposait qu’à trois reprises (Lauda en Espagne et en Hollande, et Regazzoni en Allemagne), et le titre pilotes allait au régulier Emerson Fittipaldi sur sa McLaren M23.