Conduire au boulot
Maurice Trintignant conduit sa Cooper-Climax de l’écurie Scuderia Centro-Sud au boulot (photo ci-dessus). Ce boulot étant le Grand Prix de Formule 1 des États-Unis 1960, couru à Riverside près de Los Angeles ! On reconnait facilement le pilote français à son bonnet qu’il porte si souvent, “ce qui prouve que les Français sont, comme tout le monde, parfaitement capables de s’habiller n’importe comment !” (voir photo ci-dessous).
Trintignant avait débuté sa carrière en 1938, quand il répara la Bugatti Type 51 dans laquelle s’était tué son frère Louis, cinq ans auparavant, ce qui avait certainement inquiété sa Maman… Endéans les 12 mois, il remportait son premier Grand Prix à Chimay en Belgique.
Il participa à la première course d’après-guerre, courue dans le Bois de Boulogne en 1945, mais sa vieille Bugatti devait renoncer sur ennuis d’arrivée d’essence. Une inspection plus profonde révélait un nid de rats dans le réservoir (!), ce qui valut au pilote, et pour toujours, le surnom “Pétoulet”, ce qui voulait dire… caca de rat !
Deux fois dans les années 50, Trintignant remporte le Grand Prix de Monaco, et devient ainsi le premier pilote français à s’imposer en championnat du monde de F1. Il participe à son dernier Grand Prix au Nürburgring en 1964, où au volant de sa BRM engagée par ses soins, il termine dans les points, à une belle cinquième place.
Un merci particulier à William Ross, pour cette intéressante contribution.
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