Et si ?
Scott Dixon teste la Williams-BMW FW26 sur le circuit de Barcelone en 2004 (photo ci-dessus). Le Néo-zélandais est impressionnant, quand on considère son manque d’expérience au volant d’une Formule 1, et fait des temps compétitifs.
S’il y a bien un pilote ayant testé en Formule 1 qui mérite un “et si ?”, c’est bien Scott Dixon. Le pilote néo-zélandais, un des grands talents du sport automobile, ignoré par la F1, s’en ira gagner le titre IndyCar en 2003, 2008, 2013, 2015, 2018 et 2020 ainsi que les 500 Miles d’Indianapolis en 2008.
Après son premier titre aux États-Unis à 23 ans, Dixon obtient un test en Formule 1 en 2004. C’est le team Williams qui veut l’évaluer et lui propose plusieurs séances d’essais. Il fait d’abord quelques tours sur le Circuit du Paul-Ricard, puis le team le convie à un second test à Barcelone.
Ce premier test est excellent pour le tout jeune champion IndyCar, qui tourne à trois dixièmes seulement des temps du pilote-titulaire Ralf Schumacher. Mais c’est à Barcelone que Dixon doit prouver qu’il mérite ce baquet en F1 pour 2005. Mais le dernier jour d’essais est catastrophique pour des raisons indépendantes de sa volonté. Le temps est exécrable, la boîte de vitesses a des problèmes, et l’arbre de transmission le lâche, ce qui lui ôte l’unique opportunité de convaincre.
Évidemment, Dixon est très déçu. La seule chance qu’il a de briller en F1 s’évapore… son rêve d’enfant s’évanouit dans la pluie de Barcelone, mais le Néo-zélandais se reprend et devient une légende de la série IndyCar, mais on peut légitimement se poser la question : “et si ?”
Photo ci-dessous : Scott Dixon avec son manager, l’ancien pilte de Formule 1 Stefan Johansson, lors de ce fameux test au Paul-Ricard avec Williams, en mars 2004.
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