Échappé belle

René Arnoux est extrait de sa monoplace, la Renault RE40-Turbo, sous la surveillance du Professeur Sid Watkins, suite à sa grosse sortie de piste au bout de la ligne droite du circuit de Zandvoort en 1982 (photo ci-dessus).

Effectivement, au 21e tour du Grand Prix des Pays-Bas 1982, au freinage précédent le fameux virage à 180° appelé “Tarzan”, une crevaison à l’avant-gauche ou une suspension cassée, empêche le pilote français de freiner sa monoplace, qui sans ralentir, s’en va percuter le mur de pneus de plein fouet, s’envole et retombe lourdement. Heureusement, Arnoux s’en sort indemne, mais il l’a échappé bel.

René Arnoux fait une bonne saison 1982, obtient deux victoires – dont celle fort controversée, car n’ayant pas écouté les consignes de son équipe, qui lui intimait de laisser gagner son coéquipier Alain Prost au Grand Prix de France – cinq pole positions qui confirment sa pointe de vitesse, et une sixième place au classement final du championnat du monde.

Une situation devenue intenable pour lui aux côtés d’Alain Prost chez Renault, le pousse à accepter l’offre de la Scuderia Ferrari pour la saison 1983.