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"Un merveilleux gars du nom de Johnny Dumfries"

13. Aug 2024 
par Price Cobb
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John Colum Crichton-Stuart (1958-2021), 7e Marquis de Bute, était un pilote de course écossais, bien connu pour avoir gagné les 24 Heures du Mans en 1988 en compagnie du Hollandais Jan Lammers et de l’Anglais Andy Wallace (photo ci-dessus) et pour avoir été le coéquipier de Senna en F1 chez Lotus en 1986. Comme pilote de course, il se faisait appeler Johnny Dumfries, et après avoir hérité du titre de marquis à la mort de son père en 1993, il devenait John Bute. Tristement, il décède de maladie à 63 ans…

Le pilote américain Price Cobb, également un vainqueur du Mans en 1990, se souvient pour nous du sympathique écossais : “En 1987, j’ai eu l’occasion de rencontrer un merveilleux gars du nom de Johnny Dumfries. En y pensant je me dis que j’ai été béni de partager une voiture avec lui, car ça m’a donné l’occasion, en deux brefs week-ends de course, de bien le connaître.”

“Lors de notre première course ensemble, c’était à moi de prendre le départ, sous une pluie battante à Elkhart Lake, Wisconsin avec pour mission d’essayer de remonter vers la tête. Lors de son premier relais, il était tout bonnement éblouissant, surclassant tous les autres pilotes en piste.”

“Souvent, je remontais dans la voiture pour le dernier relais, mais Johnny était heureux de continuer et dans ces circonstances, j’étais plus que content de le laisser terminer la course. C’est grâce à Johnny que la course était gagnée. Jusqu’à aujourd’hui nous en parlons tous : Johnny sous la pluie, n’avait pas d’égal.” (photo ci-dessous)

“Lors de la course suivante, à San Antonio au Texas, une voiture plus lente envoyait Johnny dans le mur, et c’était l’abandon. À son retour dans les stands, je le poursuivais à toute vitesse et certains pensaient que c’était pour l’engueuler, mais ils apprenaient vite que Johnny était mon ami et que nous étions tout simplement pressés de l’amener à l’aéroport, car il devait prendre son avion pour Londres.”

“Johnny était instantanément un des nôtres, on lui avait donné le sobriquet Homefries. Pour nous, c’était un terme d’une grande bienveillance, tellement elles sont bonnes, ces frites ! Johnny Dumfries était tout cela pour nous, et bien plus encore, tout simplement génial !”

Source: Jerry Winker

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