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Le charisme de François...

03. Sep 2025 
par Ziv Knoll
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Malgré son passage furtif en Formule 1, François Cevert a marqué de son empreinte le sport automobile par sa classe, sa prestance, son élégance, mais surtout son talent derrière un volant. « Le Prince » était destiné à devenir le premier Français champion du monde de F1, avant sa tragique disparition, à seulement 29 ans, lors du GP des États-Unis le 6 octobre 1973.

Jean-Louis Moncet, journaliste ayant traversé les décennies dans les paddocks, a côtoyé Cevert lors de leurs débuts respectifs. « Le charisme de François… Franchement…, s’émerveille encore le journaliste qui s’entretenait régulièrement avec le pilote. “Quand il arrivait quelque part, il prenait toute la lumière. Dans les divers restaurants où on allait, il était toujours au centre. C’était intimidant, mais j’étais subjugué par sa façon de raconter des courses. » 

« Les Américains l’adoraient, remet Jean-Louis Moncet. Il avait le french charm, le regard bleu acier, il a toujours été très sympathique, très souriant avec une bonne dose d’humour. Il jouait volontiers le jeu de la radio et de la télé. François, c’était la star par essence. » Pour le journaliste, un personnage comme François Cevert était une bénédiction, permettant « d’avoir un pilote dans l’air du temps » afin de transcender la F1, jusqu’ici dans l’obscurité pour le paysage médiatique français.

À ce sujet, Moncet se souvient d’un moment particulier témoignant de l’aura de Cevert au début des années 1970 : « Quand il est arrivé au Salon de la voiture de course avec Brigitte Bardot à son bras, il y avait quand même un certain silence dans l’assistance », rigole le journaliste. Une anecdote qui n’étonne pas Henri Pescarolo, qui rappelle qu’il « était tellement beau que, forcément, il était toujours très bien accompagné ». – Hugo Bouville – Ouest-France

Source: LAT Images

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