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C'est un dur business

2 nov. 2020 
par Ziv Knoll
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Pensez-y. Il est très possible que Sergio Pérez, Nico Hulkenberg, Alex Albon, Daniil Kvyat, Kevin Magnussen, Romain Grosjean… tous d’excellents pilotes capables (ils l’ont prouvé) de décrocher des podiums, de marquer des points régulièrement et même d’obtenir une pole position, et qui se retrouveront sans volant en Formule 1 en 2021 ! (je vous l’accorde, un de ces pilotes obtiendra le deuxième baquet RBR).

La Formule 1 est un dur business et les bons sentiments influencent rarement les prises de décisions des écuries. La performance, la chance et l’argent dictent le cours d’une carrière et une direction prise à un certain moment (une opportunité qui se présente, un choix à faire) peut vous propulser vers la gloire ou en même temps, peut ruiner votre carrière.

Il est primordial d’être capable de sauter dans le bon ascenseur à un certain moment, d’être bien soutenu par ceux qui sont les vrais décideurs du paddock, et puis d’avoir la réussite de pouvoir montrer l’étendue de son talent, et ce au bon moment.

Aux portes de la Formule 1 arrivent chaque année de jeunes pilotes, très talentueux ou riches (ou les deux) qui cherchent à se faire une place au soleil, et le pilote établi se doit de constamment convaincre qu’il est toujours au sommet de ses capacités, qu’il est encore et toujours le bon ‘package’.

Faute de quoi, il sera remercié sans états d’âme, et il n’aura sans doute pas de deuxième chance. Ce sport est un business, je vous le disais, un dur business.

Photo ci-dessus : Nico Hulkenberg et Alex Albon en 2019


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