Ferrari a fait une deuxième et ‘ultime’ offre à Sebastian Vettel pour les saisons 2021 et 2022.
Bien que déçu de cette offre (12.5 millions d’euros + bonus lié aux résultats) qui est bien moindre que son salaire actuel qui se monte à 36 millions d’euros par année, le quadruple champion du monde va (probablement) devoir l’accepter.
Vettel est un compétiteur et un homme d’affaires. Il veut une voiture qui lui permette de se battre tous les week-end pour la victoire, et il veut être rétribué à sa ‘valeur du marché’. Comme il est pragmatique, il sait que sa valeur marchande est moindre qu’en 2015, quand Ferrari le courtisait jour et nuit, et il sait aussi que le temps des salaires faramineux est passé.
Le virus Corona a durement frappé chaque industrie et l’industrie de la voiture et de la course automobile n’y a évidemment pas échappé. Une réduction des dépenses, le fameux ‘cost cap’ a été entériné pour 2021, et les décideurs des 3 grands constructeurs présents en F1, sont décidés à réduire les dépenses et remettent même leur engagement à court ou moyen terme en question.
En plus, de très bons pilotes tels que Ricciardo, Sainz ou Bottas sont en fin de contrat, et feraient du très bon boulot dans ce deuxième baquet Ferrari, et ce à moindre prix.
Donc pour Vettel, et il le sait très bien, ce n’est pas le moment de jouer le dur avec le management de Ferrari. Car, à moins qu’il ait une offre de Mercedes dans sa manche, ce qui est assez improbable, il acceptera avec le sourire ce nouveau contrat (à ce stade de sa carrière l’argent n’est plus déterminant), et il signera pour deux nouvelles années en rouge, avec l’espoir de malgré tout, battre ce gamin venu de Monaco.
Mais il faut savoir que la logique pure ne s’applique que rarement en Formule 1, donc attention à une surprise.
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