Unique comme Gilles

Gilles Villeneuve, saute de la Lancia Montecarlo qui l’avait emmené pour la parade des pilotes, avant le départ du Grand Prix de San Marino à Imola en 1981.

À la surprise de tous, et au grand bonheur des tifosi, il avait effectué un tour extraordinaire et décroché la pole avec 0.7 sec d’avance sur la Williams de Reutemann et non moins de 1.34 sec sur son coéquipier Didier Pironi, qui ne pouvait pas faire mieux que septième.

La Ferrari 126CK qu’il pilote en cette saison 1981 est rapide en ligne droite, mais est lourde et a un comportement aléatoire, à tel point que le Canadien la compare à “une grande Cadillac rouge”.

Villeneuve imposera néanmoins cette monoplace deux fois consécutivement,  à Monaco et en Espagne, des victoires que lui seul pouvait obtenir. En ces deux occasions, Villeneuve était tout simplement héroïque, maitrisant une voiture difficile tout en contenant les assauts de ses adversaires (photo ci-dessous,). Du grand art.