"Tu sais que je n'ai pas d'amis ?"

Toto Wolff se souvient de Niki Lauda :”Après que nous ayons remporté notre troisième titre de champions du monde au Japon, nous étions dans l’avion nous ramenant de Nagoya, et je remarquais que Niki pleurait,” se souvient Wolff. ‘Que se passe-t-il, Niki ?’ je demandais. ‘Tu sais que je n’ai pas d’amis ?’ me répondait-il.

“Si je devais appeler à 3 heures du matin, couché au bord de la route et attendant de l’aide, je ne pourrais joindre personne. Personne ne répondrait au téléphone. Mais s’il existe quelque chose comme un demi-ami … eh bien, ce serait toi.”

“Dis moi, c’est la chose la plus forte que tu ne m’aies jamais dite”, lui disais-je. “Il me manque vraiment.”

“Au début, nous nous disputions souvent chez Mercedes, Niki et moi.” Le board de Daimler nous disait, “Nous ne pouvons pas continuer ai

nsi, avec des opinions constamment à l’opposé l’une de l’autre,” raconte Wolff. “Nous avons alors été convoqué. Avant le meeting nous nous sommes serré la main, et depuis ce jour, je n’ai jamais douté de sa loyauté. Nous étions complémentaires.”

“Niki pouvait dire ce qu’il voulait dans le paddock,

et il allait droit au but rapidement. Je lui disait souvent, ‘par ta seule présence, tu donnes de la force à l’équipe. Tu ne dois rien faire de particulier. Sois juste présent.”

Et ça se passait parfaitement bien.