Une histoire de vitesse et d'ailerons
Pedro Rodriguez essaye de se concentrer, malgré la foule quo l’entoure, assis sur la roue-avant de sa BRM (photo ci-dessus), quelques minutes avant le départ du Grand Prix de Belgique 1968 de Formule 1. Le Mexicain est qualifié huitième, alors que Chris Amon (Ferrari) est en pole position, sur ce circuit de Spa-Francorchamps si rapide.
La course de 28 tours est remportée par Bruce McLaren, qui s’est élancé depuis la sixième position. C’est sa première victoire en F1 au volant d’une voiture portant son nom. Pedro Rodriguez termine deuxième pour l’écurie BRM, alors que Jacky Ickx est troisième, devant son public ravi.
Après que Ferrari ait placé un nouvel aileron sur la voiture de Chris Amon, celui-ci devance de plus de 3.7 secondes son suivant Jackie Stewart (Matra) aux essais qualificatifs, mais qu’Amon prétend qu’il avait réussi des temps similaires, même sans son nouvel aileron. Son coéquipier Ickx, pourtant un spécialiste de Spa, est plus lent de 5.7 secondes.
En course, Amon clairement le plus rapide en piste, est frappé par sa malchance devenue légendaire, quand il doit abandonner sa Ferrari au 8e tour, radiateur cassé. Son coéquipier Ickx déclarait plus tard : “Chris (Amon) était si rapide en 1968,… si sa Ferrari avait été fiable, je pense qu’il aurait pu devenir champion du monde.”
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