"Nous lâchions la pédale d'accélérateur"
Les 24 Heures du Mans 1962 sont la trentième édition de la grande course, et ont lieu les 23 et 24 juin 1962. Le Belge Olivier Gendebien et l’Américain Phil Hill s’imposent au volant de leur Ferrari 330 TRI/LM.
Pierre Noblet et Jean Guichet (photo ci-dessus), troisièmes l’année précédente, améliorent encore d’une position, et finissent deuxièmes dans leur Ferrari 250 GTO, à cinq tours des vainqueurs, et remportent la division GT avec non-moins de 12 tours d’avance sur la GTO ‘belge’ (photo ci-dessous) conduite par les excellents gentlemen drivers “Eldé” (Léon Dernier) et “Beurlys” (Jean Blaton).
Pierre Noblet expliquait sa réussite au Mans : “Jean et moi n’oublions jamais que c’est une course d’endurance très dure et non un sprint. Nous savions que notre voiture était capable d’arriver au bout de l’épreuve, si nous étions prudents. Chaque tour, nous lâchions la pédale d’accélérateur une ou deux fois dans (la longue ligne droite) Mulsanne, pour ne pas trop solliciter le moteur. Les autres restaient à fond, et cassaient. Nous, nous arrivions au bout de l’épreuve, avec de bons résultats à la clé.”
Bien que seulement quatre des 15 voitures engagées voyaient l’arrivée, cette victoire faisait de Ferrari la marque la plus victorieuse au Mans, avec six victoires, devant Jaguar et Bentley avec cinq succès chacune. Ce sera également la dernière victoire d’une voiture à moteur avant dans la Sarthe.
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