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Obsession de la légèreté

10. Jan 2024 
par Ziv Knoll
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Jochen Rindt signe pour le Team Lotus de Colin Chapman pour les saisons 1969 et 1970 de Formule 1, où il rejoint le champion du monde en titre Graham Hill. Rindt n’est pas sûr de faire le bon choix, car il connait la réputation peu flatteuse des Lotus au niveau fiabilité: effectivement, dans une période de 22 mois, entre 1967 et 1969, le team est impliqué dans 31 incidents dus à des casses mécaniques.

Photo ci-dessus : Au Grand Prix de Monaco 1970 pourtant, la voiture tient bon et Jochen Rindt (ci-dessus célébrant avec le patron de Lotus Colin Chapman) remporte la dernière victoire de la glorieuse Lotus 49.

Quand fin 1968 Rindt décidait de quitter Brabham pour Lotus, son ami et manager Bernie Ecclestone, qui avait négocié le deal, remarquait, malgré ses craintes, que son pilote avait une meilleure chance de devenir champion du monde chez Lotus. Rindt commentait lucidement : “Chez Lotus, je peux soit être champion du monde, soit mourir.” 

Effectivement, et c’était bien connu : Colin Chapman ce concepteur génial, dessinait des monoplaces rapides et souvent dominatrices, mais son obsession de la légèreté, était des fois poussée trop loin.

Jochen Rindt domine la saison 1970 de Formule 1, d’abord dans la Lotus 49 puis au volant de la nouvelle 72, avec cinq victoires et trois pole positions en 10 courses, a une avance confortable au championnat, jusqu’aux essais pour le Grand Prix d’Italie à Monza (photo ci-dessous), quand au freinage pour la Parabolique sa Lotus est victime d’un bris de freins et elle s’écrase contre les glissières de sécurité à haute vitesse. Le pilote meurt sur le coup. Il sera néanmoins couronné en fin de saison à titre posthume, son total de point n’étant pas surpassé.

Source: Yves Debraine

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