Flavio, Michael et moi...
Riccardo Patrese se souvient de son passage chez Benetton en 1993 et de sa relation avec Flavio Briatore et Michael Schumacher.
Patrese : “Après Monza en 1992, je pensais qu’il n’y aurait plus de volant disponible pour moi chez Williams, Mansell n’avait pas encore annoncé son passage surprise en IndyCar, alors je signais pour Benetton.”
“Flavio Briatore me disait combien il voulait m’avoir, qu’il ne pouvait pas vivre sans moi, parce que j’avais beaucoup d’expérience avec la Williams ‘active’. Mais après trois ou quatre courses, Briatore commençait à raconter partout que je n’étais pas assez rapide et qu’il était temps que je parte en pension.”
Patrese continue : “Il y avait plein de problèmes avec la voiture, mais je ne m’en plaignais pas publiquement, car ce n’est pas mon style. J’en parlais avec l’équipe et travaillais dur en interne à essayer de les solutionner. En plus, Michael Schumacher était très fort avec une mauvaise voiture, c’est là qu’il arrivait à détruire son coéquipier, donc Briatore en concluait que je cherchais des excuses, parce que Schumacher était plus vite que moi.”
Patrese conclue : “En fait, à la mi-saison, l’équipe découvrait un gros problème sur la voiture, ils réalisaient enfin que j’avais eu raison, et soudainement la voiture était meilleure, et mes résultats s’amélioraient. Mais Briatore ne changeait pas d’avis et voulait me voir partir. Avec Michael je m’entendais toujours bien. Comme on le sait maintenant, il avait un talent spécial. Après moi, Verstappen, Lehto et Herbert, tous ont souffert à ses côtés. Ce n’était pas facile de courir avec Schumacher.”
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