Pilote-journaliste
Dans les années 50, le pilote belge Paul Frère se présentait comme un brillant gentleman driver doublé d’un journaliste de talent. Fin technicien, il était apprécié des constructeurs et Enzo Ferrari l’intégrait régulièrement dans la Scuderia pour les épreuves d’endurance : il remporta ainsi les 24 Heures du Mans en 1960 sur une 250 TR officielle partagée avec son compatriote Olivier Gendebien.
En 1955, le Commendatore lui confia pour la première fois une F1, la 555 au volant de laquelle il se classa huitième à Monaco en ayant cédé le volant de sa voiture au plus expérimenté Piero Taruffi durant le Grand Prix, comme c’était autorisé à l’époque.
L’année suivante, Ferrari fit encore appel à lui pour pallier in extremis au forfait de Luigi Musso (blessé dans un accident au Nürburgring la semaine précédente) lors du Grand Prix de Belgique 1956 où Paul Frère était présent en sa qualité de journaliste. Après quelques tours accomplis aux essais dans le but d’écrire un article, il accepta de prendre le départ pour toucher la prime… avant de se prendre au jeu et de se classer deuxième de la course derrière l’autre Ferrari D50 (photo ci-dessous) de son équipier Peter Collins !
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