Pas malchanceux, après tout
Le Néo-zélandais Chris Amon (photo ci-dessus, en 1968 avec l’ingénieur Ferrari, Mauro Forghieri) était un des pilotes les plus rapides des années 60.
Pourtant, en quatorze saisons de Formule 1, de 1963 à 1976, il ne parvint pas à remporter de Grand Prix. Chaque fois qu’il menait ou qu’il était proche de la victoire, un souci mécanique l’en empêchait.
Mario Andretti disait de lui, non sans humour : “Si Chris était entrepreneur de pompes funèbres, les gens cesseraient de mourir.”
Mauro Forghieri, le légendaire directeur technique de Ferrari, ne tarissait pas d’éloges : “Chris est le meilleur metteur au point que j’aie connu, il avait toutes les qualités pour devenir Champion du Monde, mais la malchance ne le lâchait pas.”
Amon, vainqueur des 24 Heures du Mans 1966 sur Ford GT40 avec son compatriote Bruce McLaren (photo ci-dessous), ne se considérait pas malchanceux.
Dans une interview pour le magazine Motorsport, bien après la fin de sa carrière, le natif de Bulls (Nouvelle-Zélande) déclarait : “Je ne me considère pas du tout comme malchanceux. J’ai couru pendant les années les plus dangereuses, et survécu. Beaucoup de pilotes de mon époque n’ont pas eu cette chance.”
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