Mauvais timing pour Pérez

Sergio Pérez était monté trois fois sur le podium au volant de la modeste Sauber en 2012, et quand Lewis Hamilton décidait de quitter McLaren pour Mercedes en 2013, Pérez était promptement engagé pour le remplacer, aux côtés de Jenson Button. Ce transfert signifiait aussi la fin de son association avec Ferrari, et il quittait leur académie.

Photo ci-dessus : Sergio Pérez dans la McLaren MP4-28, dans la Parabolica à Monza, au Grand Prix d’Italie 2013.

Pérez se souvient : “C’était naturel. Je faisais partie de la Ferrari Académie et nous avions beaucoup de contacts avec l’équipe. Je semblais destiné à aller là-bas, mais les choses avaient changé. Nous discutions aussi avec Mercedes, mais tout dépendait de l’arrivée de Lewis ou non. J’étais leur deuxième option. C’est ce qu’ils me disaient.”

Sergio continue : “En 2013, j’étais vraiment proche de rejoindre Ferrari. Très très proche. À posteriori, si je n’allais pas chez McLaren, c’est que j’allais chez Ferrari, mais les choses évoluent rapidement en F1. McLaren dominait à l’époque, et ils m’offraient un contrat. Ça avait beaucoup de sens à ce moment-là. Malheureusement, ça n’a pas marché. La voiture était assez mauvaise, et je ne parvenais pas à monter sur le podium, je me battais juste pour quelques points.”

Effectivement, McLaren était en perte de vitesse avec une monoplace qui souffrait d’un manque de stabilité et de peu d’appui aérodynamique. En résultait, leur pire année en F1 depuis 30 ans, sans aucun podium. Button terminait le championnat en neuvième position avec 73 points, alors que Pérez languissait en onzième position avec 49 points seulement.