Agnelli, Ferrari et Schumi

Gianni Agnelli, le grand patron de Fiat, avait sauvé Ferrari de la faillite et de sa reprise possible par Ford en 1969, et puis, au décès d’Enzo Ferrari, détenait 90% du fameux constructeur. Agnelli ‘tombait amoureux’ de son écurie de F1, et suivait avec attention les victoires et les championnats gagnés par ses pilotes.

Photo ci-dessus : Gianni Agnelli et Luca di Montezemolo accueillent Michael Schumacher et Eddie Irvine, les nouveaux pilotes de la Scuderia Ferrari, pour la saison 1996 et au-delà. Les espoirs sont grands, et Agnelli déclare : “Il (Schumacher) n’est pas venu gratuitement, loin s’en faut, mais je suis enchanté de l’avoir dans le team.”

John Elkann, son petit-fils, et à présent son successeur à la tête du groupe, se souvient : “Son pilote favori était celui qui gagnait, et je pense que c’est la raison pour laquelle il aimait Michael Schumacher. Il idolâtrait vraiment Michael, le vainqueur, mais aussi la personne. Ensuite, il aimait Gilles Villeneuve, sa manière de piloter. Et Ayrton Senna, qui, s’il n’avait pas disparu si tragiquement, serait venu chez Ferrari l’année suivante.”

“Il appréciait le talent et le courage, et reconnaissait ces qualités, même chez ses concurrents. Il était un vrai sportif.” Lapo Elkann conclue : “Il aimait profondément les Ferrari et appréciait toutes les belles choses de la vie.”