Divorce à la française
Alain Prost, toujours à la poursuite de son premier titre mondial, remportait quatre Grand Prix pendant la saison 1983 et terminait deuxième au championnat pilotes à deux points de Nelson Piquet.
Piquet et l’écurie Brabham-BMW avaient réussi à dépasser Prost et Renault, qui dominaient jusque là, dans les dernières courses de la saison, grâce au développement (entre autre) d’un carburant à la limite (euphémisme) de la légalité.
Prost, qui avait le sentiment que son équipe avait été trop conservatrice dans le développement de la RE40 (photo ci-dessous), se retrouvait régulièrement en conflit avec le management Renault, en particulier quand celui-ci décidait de ne pas contester officiellement la légalité de la Brabham, tout en mettant la responsabilité de la perte du titre sur son pilote.
Après une interview donnée à la chaine ESPN où le pilote français déclarait qu’à la dernière course sa voiture ‘n’était pas compétitive’ et qu’il ‘n’avait pas perdu par sa faute’, Renault décidait de licencier Alain Prost sur le champ.
Prost ne perdait pas de temps et il signait chez McLaren où en 1985 il sera enfin (et très méritoirement) sacré champion du monde pour la première fois.
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