Espoirs et bonne humeur
Michele Alboreto et Gerhard Berger semblent de bien bonne humeur malgré une température bien basse, alors qu’il s’apprêtent à tester la nouvelle Ferrari F1-87 à Imola, avant le début de la saison 1987 de Formule 1.
La Ferrari F1-87 a été dessinée et conçue par John Barnard et Gustav Brunner, a une monocoque moulée en kevlar et fibre de carbone en nid d’abeille. Son V6 à 90° de 1496 cc turbocompressé développe 880 ch à 11.500 tr/min.
Elle est pilotée par l’Italien Michele Alboreto, qui effectue sa quatrième saison au sein de l’écurie italienne, et l’Autrichien Gerhard Berger, en provenance de Benetton Formula avec laquelle il a remporté son premier Grand Prix au Mexique en 1986.
Le début de l’exercice 1987 de la Scuderia Ferrari est délicat, car son moteur se montre fragile. Néanmoins ses pilotes, quand ils voient l’arrivée, se classent régulièrement dans le top 5. La fin de saison s’avère plus satisfaisante pour Ferrari. Lors du Grand Prix du Portugal, Berger signe la première pole position de sa carrière ainsi que le meilleur temps en course. Il doit cependant s’incliner face à Alain Prost.
À l’occasion du Grand Prix d’Australie, dernière manche de la saison, Gerhard Berger réalise le Grand Chelem (pole position, tour le plus rapide et victoire), mène de bout en bout, pour terminer la saison 1987 de la meilleure manière. La Scuderia, avec 53 points et dix-neufs abandons, termine quatrième d’un championnat du monde dominé par Williams-Honda.
Gerhard Berger, 36 points et Michele Alboreto 17 points, se classent cinquième et septième du championnat pilotes, un résultat pas à la hauteur des espérances, mais cette victoire en Australie permet à la Scuderia et ses pilotes d’aborder la saison 1988 avec optimisme, mais on le sait, ils vont devoir déchanter.
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