Du bleu dans la pitlane

Les deux Ligier JS11-15 de Jacques Laffite et Didier Pironi sont dans l’allée des stands avant le Grand Prix du Canada 1980 (photo ci-dessus). Didier Pironi a obtenu le troisième temps et partira donc de la deuxième ligne, alors que Jacques Laffite est en neuvième position.

Pour 1980, la JS11 était améliorée avec une meilleure aéro et une meilleure efficacité de ses pontons générateurs d’effet de sol. Le team engageait Didier Pironi à la place de Patrick Depailler qui après sa convalescence passait chez Alfa Romeo. Jacky Ickx, qui avait remplacé le pilote français blessé, n’était pas retenu.

Comme sa devancière, la JS11-15 se montrait rapide et compétitive, mais la Brabham BT49 et la Williams FW07 étaient les voitures à battre en 1980 et c’est Alan Jones qui sera couronné.

L’écurie française obtiendra deux victoires, et aurait pu jouer le titre, si elle n’avait pas souvent été retardée par des bris de suspension et des crevaisons dus au fait que la monoplace générait tant d’appuis aérodynamique que ses suspensions et ses jantes en souffraient. Ligier terminait néanmoins en deuxième position au championnat constructeurs.

Ici au Grand Prix du Canada, c’est Alan Jones (Williams) qui l’emportait devant Carlos Reutemann (Williams) et Didier Pironi (Ligier). Jacques Laffite ne pouvant pas faire mieux que neuvième, ne marquait pas de points.